Nombreux sont les facteurs qui génèrent l’épuisement professionnel. Dans la plupart des cas, la surcharge du travail avec des objectifs inestimables favorise le burn-out. Pour certaines personnes, leur perfectionnisme et leur investissement excessif au travail les conduisent à ne jamais être satisfaites des résultats. On est aussi facilement atteint par ce syndrome d’épuisement à cause de la mauvaise ambiance dans le milieu professionnel. Conflits de valeurs, manque d’équité, difficultés relationnelles, ou encore l’insécurité de l’emploi. Découvrez dans cet article quelles sont les conséquences du burn-out.
Sommaire
Les impacts psychiques du burn-out
Le burn-out se manifeste différemment d’une personne à l’autre, mais cela commence progressivement par un trouble émotionnel, cognitif et comportemental. Le plus fréquent c’est la dépersonnalisation, il s’agit d’un sentiment de perte de sens de soi-même. Lorsque les sentiments deviennent excessifs, les pensées interfèrent avec la vie quotidienne et semblent irréelles. C’est une sensation difficilement descriptible comme si les personnes qui en souffrent n’étaient plus maîtres de leurs vies. Ce problème est causé par un stress intense et une anxiété exacerbée.
Pour comprendre quelles sont les conséquences du burn-out, parlons de l’épuisement professionnel. Ce dernier peut aussi transformer l’état émotionnel d’un salarié : sensibilité accrue, réactions excessives, pleurs incontrôlables et colères spontanées. Une personne souffrant de burn-out peut commencer à avoir du mal à se concentrer à cause d’un trouble de l’attention et d’une perte de mémoire. Peu à peu, cela conduit la personne vers une attitude cynique et une perte de confiance en soi.
De nombreuses études psychologiques ont montré que l’agressivité augmente significativement chez les patients atteints d’un burn-out. Suite à l’instabilité émotionnelle, on observe également des changements comportementaux comme l’isolement, le manque d’empathie, voire une pensée suicidaire pour les cas les plus graves.
Découvrir aussi : Conseils pour lâcher prise et faire confiance.
Les dangers sanitaires du burn-out
Vous vous demandez quelles sont les conséquences du burn-out sur la santé ? Elles peuvent être différentes selon la sévérité du trouble. Le burn-out a aussi un impact sur la santé de la personne touchée. Le stress chronique provoque un grand besoin d’énergie, sans parler de l’insomnie, et la grande fatigue. Ce qui affaiblit les défenses immunitaires.
Le burn-out entraine une répercussion gastro-intestinale. La mauvaise haleine est aussi fréquente, ainsi que les constipations et les diarrhées. Des problèmes de peau pourraient être aussi retrouvés chez les sujets atteints du syndrome, tels que les infections cutanées, mycoses et de l’eczéma.
À cause de la tristesse et du stress prolongé, le burn-out peut provoquer des conséquences sur le cœur. L’accident cardiovasculaire et l’hypertension artérielle sont des véritables enjeux. D’ailleurs, les troubles musculosquelettiques, comme les douleurs de dos ou cervicales et les migraines font partie des conséquences du burn-out. Ce dernier résulte également diverses addictions : dépendance aux somnifères suites aux troubles de sommeil, addiction à l’alcool, à la drogue ou à la nourriture. Dans ce cas, la variation du poids est bien une conséquence rarement évitable.
Les conséquences du burn-out en milieu professionnel
Étant une situation liée au quotidien professionnel, le burn-out concerne entre 7 et 10% des salariés français selon une étude menée par un cabinet. Il peut toucher n’importe quels métiers, employés, techniciens ou cadres dirigeants. Toute activité professionnelle peut être potentiellement affectée par le burn-out surtout les professions d’aide et de soins.
Quelles sont les conséquences du burn-out en milieu professionnel ? Tout d’abord, on commence à ne plus ressentir l’intérêt et le sens professionnel. Cette sensation conduit les salariés à remettre en cause leur investissement au travail. De manière progressive, on finit par avoir un sentiment d’inutilité tout en perdant son autonomie.
La difficulté de concentration, l’indécision, le manque de sommeil et le trouble d’attention engendrent des conséquences néfastes sur la qualité du travail. Encore pire, la personne touchée peut souvent avoir un refus inconscient à nier la réalité insupportable. De plus, il est courant que l’épuisement professionnel agisse sur la diminution de l’empathie et que la personne s’énerve rapidement au travail. Une attitude distante et négative envers ses collègues s’installe. On commence à émettre des critiques destructives en pensant que tout ce qui se passe dans l’entreprise est insignifiant. Ainsi, on s’en désengage petit à petit, c’est-à-dire une perte de motivation totale.
La perte de mémoire est aussi l’une des conséquences du burn-out les plus inquiétantes. Par exemple, on oublie d’honorer certains rendez-vous prévus. Il devient de plus en plus compliqué de mémoriser des consignes émises, des informations importantes ou un deadline. Ce qui conduit inévitablement à produire des erreurs sans qu’on s’en rende compte. C’est souvent à ce moment que la perte de contrôle prend place et on développe peu à peu l’impression de ne pas être à la hauteur du poste. Cela peut mener l’employé à une faible productivité voire une incapacité totale de travail.
Dans le pire des scénarios, le burn-out laisse des séquelles qui coûtent cher à l’entreprise. Et quant à la personne touchée, sa vie personnelle et familiale pourrait être aussi gravement impactée. Une complication est probable s’il n’est pas pris en charge à temps. Certaines de vos facultés seront difficiles à récupérer, le trouble du sommeil et le problème de concentration pourraient encore persister pendant quelque temps. La rechute du burn-out est également possible et sera encore plus difficile de s’en sortir.
Pour éviter le burn-out, le plus important consiste à vous prémunir contre le stress. Dès lors que vous sentez ces symptômes, il est urgent de prendre du recul ou consulter un médecin de travail. Et finalement, il faut que l’entreprise améliore l’organisation du travail pour limiter les facteurs de risque.
